CR1 GT Amiante 13 Septembre 2024

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Etaient présents :

CNRSYves FENECHCoordinateur National de Prévention et de Sécurité (CNPS)
 Céline BataillonCoordinatrice Nationale adjointe de Prévention et de Sécurité (CNPS)
 Thierry LabasqueDirecteur Adjoint Technique INSU
 Agathe MoRELIngénieure Régionale de Prévention et de Sécurité DR13 Occitanie Est
 Hélène FournierConseillère de Prévention adjointe DR 13 Occitanie Est
 Ludovic TESSIERIngénieur Régional de Prévention et de Sécurité DR17 Bretagne et Pays de Loire
Géo-Océan BrestArnaud AGRANIERMaitre de conférences
 Gilles CHAZOTChercheur
 Marc-André GUTSCHERDirecteur d’unité (absent)
 Maryline MOULINDirectrice adjointe (IFREMER) (absente)
 Jean-Pierre OLDRALithopréparateur
 Pascal TIEFFENBACHLithopréparateur
GéoSciences MontpellierMargueritte GodardGéologue, Co-responsable plateau technique de Géochimie
 Benoit IldefonseDirecteur d’unité
 Christophe NEVADOlitho préparateur, membre du COPIL des litho préparateurs de France (LPF)
Géosciences RennesXavier LE COZLitho préparateur, membre du COPIL des litho préparateurs de France (LPF)
IFREMERSteve BERTHOResponsable Service Conditions de travail et Prévention des Risques Professionnels
 Mathieu ROSPABEChercheur Géologue
IPGPMélanie CARONConseillère de prévention
 Cécile PRIGENTMaître de conférence en charge de la lithothèque
UBOMarielle BOUCHERConseillère de prévention
Université de MontpellierChahrazed OULDService de prévention et sécurité
 Ludivine RUGANIConseillère de prévention
 Dr Estelle SEIDOWSKYMédecin du travail
BRGMGuillaume WILLEGéologue Expert – microcaractérisation des géomatériaux

Y. FENECH introduit la séance et rappelle les objectifs du groupe de travail (GT) : compléter les analyses déjà réalisées à IFREMER en menant des analyses conjointes sur 2 sites particulièrement concernés (Géosciences Montpellier et Géo-Océan à Brest).

L’idée consiste à mener une étude sur les 2 sites, permettant de faire un point zéro dans les 2 cas (y compris en recherchant des contaminations surfaciques) puis de réaliser des mesures en situation réelle avec des roches des roches présentant un potentiel risque sanitaire amiante (contenant des amphiboles aciculaires, fibreuses,…  et/ou du chrysolile). La sollicitation des scientifiques sera indispensable à cet égard pour le choix des roches à mettre en œuvre.

Les situations de travail concerneraient dans les 2 cas au moins 3 postes : sciage, broyage, polissage.

Le groupe de travail serait dans ce cadre amené à traiter les sujets suivants :

  • Consultation des entreprises partenaires pour réaliser la prise d’échantillon et mener à bien les mesures (les sociétés ITGA, APAVE et VERITAS sont pressenties),
  • Elaboration avec leur aide d’un protocole commun, permettant notamment la prise de mesures sans risque pour les opérateurs et de préciser la stratégie de mesurage (frottis + prélèvement, mesures atmosphériques, frottis…)
  • Chiffrage des prestations et montage du projet co-financé par les établissements participants.
  • Réflexion sur la méthodologie à mettre en œuvre pour estimer a priori la présence ou non d’amiante dans les roches.

A l’issue d’un tour de table il est proposé à chaque établissement /entité (UM, UBO, GEOSCIENCES, GEOOCEAN, IFREMER, BRGM, IPGP, CNRS, DAT INSU et réseau des litho préparateurs) de désigner un coordonnateur pour créer un groupe « opérationnel ». La composition de ce groupe devra assurer la présence de chercheurs/géologues, de conseillers prévention et de litho préparateurs, chacun des trois collèges apportant son expertise dans son domaine.

Le principe étant acquisles participants sont invités à désigner leur coordinateur courant de semaine 38 et à transmettre ses coordonnées à Ludovic TESSIER

Un débat s’engage alors sur la nécessité de poser des bases scientifiques claires sur la question des roches concernées et sur la nature de fibres générées par les différentes opérations identifiées ; il est acté que ce travail constituera un préalable indispensable, basé notamment sur les informations déjà disponibles à ce sujet. La participation d’un éventuel spécialiste (qui reste à trouver) des fibres issues d’échantillons géologiques et des risques associés serait un plus non négligeable.

Il est également précisé que le GT devra travailler rapidement afin de disposer dans les meilleurs délais de mesures et être en capacité de proposer des recommandations.

Un site collaboratif sera également mis en place dans le but de mutualiser l’ensemble des ressources d’ores et déjà disponibles (études déjà réalisées, mesures, documents type tableau pétrographique, avancées techniques,)

Enfin il est acté que des questions spécifiques devront être traitée en parallèle des objectifs initiaux du groupe de travail :

  • Identification de solutions techniques à mettre en place,
  • Point sur les formations à proposer (risques amiante)
  • Point sur les aspects législatifs et médicaux (des médecins du travail devront être sollicités)  
  • Protocole d’évaluation des risques en amont des interventions sur les roches (analyses, imagerie, …)

Le GT devra identifier la méthodologie nécessaire pour mener ces objectifs complémentaires.